Voilà, Ars Magica, c'est fini. Je suis heureux qu'on ait pu mettre le mot FIN à cette longue histoire. Même si l'envie de jouer est encore présente, je pense qu'il est temps de passer à autre chose.
Je me suis amusé à faire un petit bilan de cette campagne (ou plutôt de ces deux campagnes, celle de Blanche-Espine et celle des Enquêteurs).
Donc, Ars Magica, ça a été :
— 10 ans de jeu. Eh oui, quand même. La première séance, la création de l’Alliance de Blanche-Espine a eu lieu à l’automne 1998 (je n’ai plus la date exacte), et on a joué la dernière partie à l’automne 2008.
Sur ces 10 ans, 7 ont été consacrés à Blanche-Espine, 3 à la campagne des Enquêteurs.
— Entre 50 et 60 parties, dont 40 environ étant de vraies aventures, les autres étant des interludes (toutes ces séances consacrées à l’élevage des moutons, à la création de produits cosmétiques, et aux faire-part de naissances, mariages et décès).
Bon, une moyenne de 5-6 parties par an, ça ferait rigoler pas mal de rôlistes, ceux qui jouent tous les week-ends, et dont les PJ ont déjà butté tous les dieux des différents panthéons. Mais il faut dire qu’on n’a jamais joué très régulièrement, et que certaines interruptions ont été assez longues.
— En termes de jeu, ce sont 22 années qui se sont écoulées depuis la première aventure, située en 1204, et la dernière, qui s’est déroulée en 1226. C’est pratiquement toute la période de la Croisade contre les Cathares qui a été couverte, depuis ses débuts jusqu’à la soumission du Languedoc au roi de France.
— En revanche, un domaine de jeu assez réduit. Si le Languedoc a été sillonné en long et en large, les excursions à l’étranger ont été assez rares : deux voyages en Espagne, un en Suisse, et le seul voyage en mer de nos héros les a conduits jusqu’à Milan. Ah oui, il faut aussi y ajouter le voyage d’Agathoclès à Rome.
— 7 joueurs ayant suivi la totalité ou une grande partie des deux campagnes : Elsa, Juliette, Serge, Marie, Sophie, Eric, Sylvain. Auxquels on peut ajouter les guest stars sur une ou deux aventures : Greg, Elie et Pauline.
— 24 Personnages joués (17 pour Blanche-Espine, 7 pour les Enquêteurs), sans compter les multiples seconds suivants, gardes ou serviteurs, qui les ont accompagné dans leurs aventures, ainsi que quelques invités, incarnés le temps d’une aventure ou d’une courte scène.
— Bien peu de morts en jeu finalement : un seul Mage (Mordenkainen), 2 Compagnons (Macias et Lucas de Thoréville) et une petite dizaine de soldats, je pense. Et encore, aucune de ces morts n’a été vraiment « traumatisante » (personne n’a perdu SON personnage en pleine campagne).
Note pour plus tard : ne pas être aussi gentil.
— Un nombre de Personnages Non Joueurs que j’estimerais à 250, au bas mot. J’ai tenu une liste jusqu’à l’avant-dernier scénario de la campagne de Blanche-Espine, et j’en suis arrivé au nombre de 145. Il faut y ajouter tous les morts (assez nombreux, quand même), et les PNJ de la campagne des Enquêteurs.
Dans le lot, on trouve beaucoup d’ennemis (dont quelques grands récurrents), quelques amis et pas mal de traîtres.
— Ce qu’on ne peut pas compter : le nombre de combats gagnés, le nombre de combats perdus (assez rares), le nombre de joutes oratoires, le nombre de sorts lancés, le nombre d’Echecs Critiques, le nombre d’idées brillantes, le nombre d’idées pourries, le nombre de bâtiments démolis, le nombre d’objets magiques trouvés et inventés (et ceux qu’on a imaginé, mais jamais concrétisés, comme le Saucisson Sans Fin), le nombre de kilomètres parcourus, à pied ou à cheval, le nombre de PNJ transformés en cochons, etc.
Merci pour ces nombreuses parties, qui ont constitué pour moi le meilleur de ma carrière de rôliste. Et à bientôt pour d'autres parties d'autres jeux.
Léonard