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 Dans le sanctum de Galamus (26 Mars 1225)

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Elsa
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Elsa


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Dans le sanctum de Galamus (26 Mars 1225) Empty
MessageSujet: Dans le sanctum de Galamus (26 Mars 1225)   Dans le sanctum de Galamus (26 Mars 1225) EmptyDim 4 Mai - 22:49

Pendant sa convalescence à Blanche Espine, Ezélio de Guernicus mit par écrit un récit de leur aventure dans le sanctum de Galamus. Il lui restait encore bien des choses à faire dans cette enquête et il ne savait pas s'il serait bien utile de tout raconter à ses supérieurs de Magvillus. Toutefois, les événements qu'il venait de vivre avec ses compagnons valait la peine d'être racontés.

Arrivés à Blanche Espine pour interroger Agathoclès de Verditius, nous apprîmes qu’il était parti avec Siloé de Merenita secourir les serviteurs d’un mage, Galamus, mort en sauvant Blanche Espine de la malédiction des Diedne. L’interrogatoire étant pressé et ayant peur qu’Agathoclès s’enfuit, nous partîmes immédiatement pour les gorges de Galamus.

Accroché au flanc de ces impressionnantes gorges, nous aperçûmes une petite maison, passablement délabrée. Etrange sanctum pour un mage de la réputation de Galamus, pensai-je, j’étais loin de m’imaginer ce qu’était réellement ce sanctum. Dans la maison se trouvait Sylvia et Hugues, deux serviteurs de Blanche Espine, qui nous expliquèrent qu’Agathoclès et Siloé s’étaient rendus dans le sanctum afin de secourir l’ancien apprenti de Galamus. Dans la maison se trouvait une porte, et derrière cette porte, verrouillée, le sanctum de Galamus, une île méditerranéenne surplombée par un volcan. La mort du mage a entraîné la disparition du sanctum, et de ces habitants, les serviteurs de Galamus. Nous en avions croisé en arrivant dans les gorges : de petites créatures à la peau terreuse et parcheminée et d’autres, des créatures à forme humaine dotées de puissantes ailes.

Nous dûmes attendre le retour de Siloé et Agathoclès. Mais Siloé revint avec seulement l’ancien apprenti et un homme d’armes ; Agathoclès était resté dans le sanctum pour tenter de sauver les parchemins et les objets magiques de Galamus. D’après Siloé, il était très dangereux d’y entrer et elle n’était pas parvenue à convaincre Agathoclès de revenir.
Nous décidâmes de prendre le risque et d’aller chercher cet inconscient.

En passant la porte, nous nous trouvâmes sur une île à la végétation basse et au sol rocailleux. En son centre, se dressait le menaçant volcan. Saskia se rappela alors du récit que Pline le Jeune fit à Tacite de l’éruption du Vésuve :

« La nuée s'élançait dans l'air, sans qu'on pût distinguer à une si grande distance de quelle montagne elle sortait. L'évènement fit connaître ensuite que c'était du mont Vésuve. Sa forme approchait de celle d'un arbre, et particulièrement d'un pin : car, s'élevant vers le ciel comme sur un tronc immense, sa tête s'étendait en rameaux. Peut-être le souffle puissant qui poussait d'abord cette vapeur ne se faisait-il plus sentir ; peut-être aussi le nuage, en s'affaiblissant ou en s'affaissant sous son propre poids, se répandait-il en surface. Il paraissait tantôt blanc, tantôt sale et tacheté, selon qu'il était chargé de cendre ou de terre. »

Le volcan ne tarderait pas à entrer en éruption : nous ne disposions que de peu de temps pour retrouver Agathoclès et le ramener hors du sanctum.

Nous arrivâmes bientôt au village principal de l’île, déserté par ses habitants. Nous remplîmes nos gourdes et placions des linges humides devant notre visage. Une partie du volcan entra en éruption et en s’approchant de ce qui avait été les thermes de l’île, une vapeur de souffre toucha Saskia au visage et coupa un instant sa respiration.

Avancer sur le chemin qui menait au sactum devint difficile : la terre tremblait sous nos pas et des rochers se détachait des parois. Je me confectionnai un bouclier en bronze et Saskia appliqua sur son crâne un sort qui en renforçait les os, déformant ainsi sa tête de manière inquiétante. En approchant du sanctum, nous vîmes Agathoclès qui tentait de sortir tous les objets et les parchemins ayant appartenu à Galamus. Il refusa de nous suivre pour continuer le sauvetage des objets magiques et nous dûmes employer la force pour le maîtriser. Saskia et moi prîmes quelques parchemins. Le volcan entra en éruption et le ciel s’obscurcit totalement. Le récit de Pline retranscrit bien l’enfer dans lequel nous étions plongés :

« La cendre commençait à tomber sur nous, quoiqu'en petite quantité. Je tourne la tête, et j'aperçois derrière nous une épaisse fumée qui nous suit en se répandant sur la terre comme un torrent. Pendant que nous voyons encore, quittons le grand chemin, dis-je à ma mère, de peur d'être écrasés dans les ténèbres par la foule qui se presse sur nos pas. A peine nous étions-nous arrêtés, que les ténèbres s'épaissirent encore. Ce n'était pas seulement une nuit sombre et chargée de nuages, mais l'obscurité d'une chambre où toutes les lumières seraient éteintes. On n'entendait que les gémissements des femmes, les plaintes des enfants, les cris des hommes. L'un appelait son père, l'autre son fils, l'autre sa femme ; ils ne se reconnaissaient qu'à la voix. Celui-ci s'alarmait pour lui-même, celui-là pour les siens. On en vit à qui la crainte de la mort faisait invoquer la mort même. Ici on levait les mains au ciel ; là on se persuadait qu'il n'y avait plus de dieux, et que cette nuit était la dernière, l'éternelle nuit qui devait ensevelir le monde. Plusieurs ajoutaient aux dangers réels des craintes imaginaires et chimériques. »

Nous dûmes allumer des torches pour redescendre. Tandis que nous nous hâtions vers la sortie, le chemin s’écroula sous nos pas. Nous perdîmes les torches et la plupart de nos possessions. Nous eûmes du mal à retrouver Agathoclès qui gisait, inconscient, à quelques pas de nous. Perdus dans l’obscurité, quasiment étouffés par la fumée, pour la plupart blessés, nous crûmes que c’était la fin. Heureusement, une créature des mines, à la peau noire et aux yeux rouges, nous amena vers un souterrain qui nous permit de gagner plus rapidement le rivage. Une pluie de pierres nous tombait dessus et il fallait encore escalader pour atteindre la sortie. Grâce au courage et à l’agilité de notre pisteur, Sévin, nous parvînmes enfin à sortir de cet enfer. Que nous nous en soyons tous sortis vivant tient presque du miracle, car malgré notre magie, il était difficile de lutter contre la fureur des éléments.
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